Sur le terrain chez Dirk: ‘Je suis boucher jusque dans les tripes’.

Dirk Declerck était déjà là, littéralement, à la création de Dekeyzer-Ossaer. Notre plus ancien collaborateur est la passion et la motivation personnifiées, depuis 1988. Son secret ? ‘Je travaille ici comme si c’était ma propre affaire.’

Atomes crochus

Dirk entre. Il rayonne directement l’enthousiasme. ‘Comment nous avons appris à nous connaître?? Johan Dekeyze allait chercher de la charcuterie là où j’en commandais et le courant est passé directement. J’abattais aussi des porcs et de fil en aiguille… Nous avons travaillé pendant des années avec seulement quelques bouchers, mais après le déménagement, au début de ce siècle, les choses se sont fortement accélérées.’ La technologie a suivi : ‘Je faisais de la découpe et désossais des carcasses, faisais des portions et des côtes à l’os, mais aujourd’hui, tout se fait au laser.’

Des portions parfaites

La découpe manuelle reste cependant nécessaire. ‘Les pièces délicates comme les filets purs  nécessitent cette intervention. Mais le poids est également un aspect sensible pour les clients. Le secteur des soins à des budgets millimétrés, les restaurants aiment quant à eux servir des portions identiques.’ Le temps est également un aspect crucial. ‘Les clients ont besoin de leur viande tôt le matin, parfois il s’agit de milliers de portions. Mais cette pression du temps me donne du bon stress , de la motivation pour continuer d’aimer ce que je fais.’

Implication = qualité

‘Je suis boucher jusque dans les tripes. Dès le début, j’ai dit à Johan que je travaillerais comme s’il s’agissait de ma propre affaire.’ Par le passé, Dirk a été aussi teamleader. ‘C’est mon fils qui a repris cette tâche. Il travaille ici depuis 13 ans. Moi, je prends déjà un peu d’âge et il résiste mieux au stress (rires).’ Viser la qualité, y compris en dehors des heures de travail: ‘Ainsi, samedi, j’ai fait 27 kg de hamburgers. Pas d’agents conservateurs, pas d’eau, pas d’œufs. Ça c’est de la marchandise.’

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Dirk le père et Miguel le fils.

Ambiance familiale

Comment se passe la collaboration avec le fils adoré ? ‘Notre relation s’est plutôt renforcée. Il me suit, voit comment j’apprends aux gens les ficelles du métier. Mais je dois admettre qu’il a rattrapé son père depuis longtemps. Les ordinateurs n’ont pas de secrets pour lui et il travaille terriblement vite.’ Pourtant, la famille ce n’est pas seulement être du même sang. ‘Les fêtes du personnel sont toujours très gaies ! En réalité, tous les 95 collègues sont des personnes agréables, des ingénieurs aux peu qualifiés, chacun se soutient mutuellement.’

Service et innovation

Une telle ambiance positive entraîne un service positif. ‘Lorsqu’un client oublie de commander, mais que nous le livrons 1,5 heure plus tard, ça ne s’oublie pas. Certains clients viennent chez nous depuis que je travaille ici.’ Innovation, voilà le mot magique. ‘Faire du sur-place, c’est reculer. Entreprendre, c’est oser. Beaucoup de temps et d’argent ont été investis dans l’automatisation. Nous voyons éventuellement ce qui manque, de sorte que toutes les commandes soient prêtes à temps. En nous pensons activement à l’amélioration des processus.’

Grandir ensemble

Après toutes ces années, Dirk est terriblement content. ‘J’ai aussi été récompensé pour tout ça. Quand on peut travailler, on est en bonne santé, et le reste suit. La croissance et la reconnaissance de l’entreprise sont plus que méritées. Nous y contribuons tous ensemble. Atterrir est un mot qui n’est pas dans mon dictionnaire ! (rires)

Dirk De Clercq oudste werknemer tijdens opening nieuw bedrijfsgebouw
Dirk montre la voie aux visiteurs.